L'ECONOMIE POLITIQUE N°87 - 07/2020 L'analyse de la Cour porte le budget géré par l’établissement (sections III et IV) et non sur les allocations gérées pour le compte de l’État (section I) et de l’Unédic (section II).La Cour revient sur la hausse de la contribution de l’Unédic de 10 % à 11 % des contributions, sujet qu'elle avait déjà traité dans la première partie, sujet qui mérite en effet débat (voir Les dépenses sont constituées à 74 % de dépenses de personnel et à 19 % de dépenses de services extérieurs (loyers et charges locatives, sous-traitance), ce qui explique une attention particulière aux questions salarialesAssez curieusement aucun lien n'est fait entre les deux volets, comme sui les conditions de vie au travail n'avaient aucun lien avec l'absentéisme ! L'analyse de la Cour porte le budget géré par l’établissement (sections III et IV) et non sur les allocations gérées pour le compte de l’État (section I) et de l’Unédic (section II).La Cour revient sur la hausse de la contribution de l’Unédic de 10 % à 11 % des contributions, sujet qu'elle avait déjà traité dans la première partie, sujet qui mérite en effet débat (voir Les dépenses sont constituées à 74 % de dépenses de personnel et à 19 % de dépenses de services extérieurs (loyers et charges locatives, sous-traitance), ce qui explique une attention particulière aux questions salarialesAssez curieusement aucun lien n'est fait entre les deux volets, comme sui les conditions de vie au travail n'avaient aucun lien avec l'absentéisme ! Introduit par une courte rétrospective des travaux des juridictions financières en 2019, le rapport public annuel 2020 de la Cour des comptes comprend 22 chapitres, répartis en deux parties, mettant l'accent sur les services rendus au travers des politiques publiques. Le nombre de demandeurs d'emploi, avec ou sans activité, est passé à 5.6 millions au premier trimestre 2019 alors qu'il n'excédait pas 4.2 millions en 2011.La Cour des comptes s'interrogeait déjà, au mois de février, de l'efficacité des Chaque jour, la rédaction des Echos répond à votre besoin d’une information fiable et vous aide à prendre les meilleures décisions.Conservez une vision globale de la situation, en France et dans le monde.

"La gestion des cadres dirigeants reste marquée par des pratiques héritées des circonstances particulières de la fusion (entre ANPE et Assédic, en 2008, ndlr), qui ne sont pas acceptables onze ans après, dans le contexte d'économies imposées à l'ensemble du secteur public depuis plusieurs années", estime la Cour.Par ""Pôle emploi ne serait à l’origine directe de la reprise d’emploi, selon les déclarations des demandeurs d’emploi, que dans 12,6 % des cas", indique la Cour des comptes dans un rapport intitulé "Pôle emploi à l’épreuve du chômage de masse". Nous poursuivons notre approche du rapport thématique de la Cour des Comptes sur La gestion de Pôle emploi, dix ans après sa création. La Cour des comptes a préconisé jeudi de "réexaminer" l'affectation des 1.000 conseillers supplémentaires de Dans ce rapport rendu public jeudi, et intitulé "la gestion de Pôle emploi, dix ans après sa création", la Cour des comptes passe au peigne fin l'opérateur public entre 2012 et 2019.

Pôle emploi est une vaste entreprise de détournement d'argent public, si la cours des comptes s'arrête juste au numérique c'est qu'elle n'est pas si crédible que ça elle non plus. Dans un rapport publié le 2 juillet, la Cour des comptes pointe le manque d’efficacité de l’opérateur. Et estime que « la gestion des cadres dirigeants reste marquée par des pratiques héritées des circonstances particulières de la fusion [entre ANPE et Assédic en 2008, ndlr], qui ne sont pas acceptables onze ans après, dans le contexte d'économies imposées à l'ensemble du secteur public depuis plusieurs années ».Le rapport, qui met en corrélation la gérance de Pôle emploi et l'épidémie de coronavirus, préconise également d'étudier à nouveau les moyens mis en place pour faire face à l'augmentation à venir du nombre de demandeurs d'emploi.D'après l'Unédic, premier financeur de Pôle emploi qui gère le régime d'assurance-chômage, 630.000 personnes supplémentaires devraient bénéficier d'une indemnisation à la suite d'une suppression de 900.000 emplois estimée fin 2020. Dans un rapport Les quelques points positifs soulevés par ce bilan sont largement évincés par la politique, contestée, menée par les ressources humaines de l'établissement publique, notamment vis-à-vis de ses cadres dirigeants.Les observations soulèvent, entre autres, un « niveau très élevé d'absentéisme » et un temps de travail inférieur de « 2.5 % à la durée annuelle légale ».Primes de mobilité « aux montants excessifs », augmentations « très rapides », voitures de fonction systématiques ou encore ruptures conventionnelles « très favorables en fin de carrière »… les privilèges accordés aux cadres dirigeants ne passent pas inaperçus.Face à ces traitements de faveur, la Cour recommande la mise en place d'un « comité de rémunération » pour les plus hauts salaires. S'agissant des ressources humaines, la Cour des comptes épingle la politique de l'opérateur vis-à-vis de ses dirigeants : prime de mobilité au montant "excessif", "augmentations très rapides", voitures de fonction systématiques, ruptures conventionnelles "très favorables en fin de carrière".

HORS-SéRIE N°03 OBLIK - 10/2019 Le rapport de la Cour des Comptes sur Pôle emploi : les moyens La hausse récente d'effectifs, à hauteur de 1.000 emplois, en CDD sur trois ans, annoncée à l'été 2019 en même temps que la réforme de l'assurance-chômage, "est à réexaminer dans le cadre de l'analyse des moyens à mettre en oeuvre pour faire face à l'augmentation à venir du nombre de demandeurs d'emploi induite par l'épidémie de Covid-19".L'Unédic, qui gère le régime d'assurance-chômage, anticipe la destruction de 900.000 emplois fin 2020 par rapport au 4e trimestre 2019, ce qui entraînerait l'indemnisation de 630.000 demandeurs d'emplois supplémentaires.