À l’époque, l’État a cédé 49,99% de ses parts à Casil Europe, une holding créée par le groupe chinois Shandong High Speed Group.

Un argument de poids pour l’exécutif qui rappelle par ailleurs que ce placement est plus sûr, les dividendes étant fluctuantes d’une année sur l’autre. Viennent ensuite Schipol Group, l’aéroport d’Amsterdam dans lequel ADP a pris également des actions et Vinci Airport respectivement avec 8 % du capital. A quelle fin ? À partir du...Après désormais trois mois et demi de fermeture, le Louvre, le musée le plus visité au monde, a rouvert... Il faut hélas bien vivre avec l’outil actuel, mais il serait urgent de faire enfin sortir de terre le terminal 4 de Roissy dont on dit qu’il sera dimensionné pour traiter 30 à 40 millions de passagers.Bref, pour que la « privatisation » du Groupe ADP s’avère profitable, il paraît nécessaire de créer une véritable concurrence entre les deux grandes plateformes aéroportuaires parisiennes : Orly et Charles de Gaulle.Pour cela il faudrait soit que l’Etat garde la majorité sur l’une d’entre elles, disons, Roissy et qu’il cède ses parts dans Orly, soit, s’il veut se désengager complètement, que deux lots soient créés et qu’ils soient attribués à des acquéreurs différents.Ce n’est que lorsque que sera établie une vraie concurrence que la qualité de service s’améliorera et que les tarifs resteront raisonnables. Site édité par NextInteractiveLa privatisation d'Aéroports de Paris prévue dans le cadre de la loi Pacte a été au centre de débats houleux ces dernières semaines à l'Assemblée nationale. “Privatiser ADP est une aberration industrielle, stratégique, économique. © 2020 Cebier Group inc. - LaAu fait qui sont les actionnaires ? Selon eux, céder ses parts dans ADP revient à privatiser ce qui est la première frontière de France avec 100 millions de passagers par an. ️ Referendum ADP : les médias en parlent peu, comparé au grand débat. La loi Pacte, qui revient la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, prévoit la privatisation d'Aéroports de Paris. Ces sommes seront placées dans le fonds pour l’innovation qui devra rapporter environ 250 millions d’euros par an.Autrement dit, le rendement découlant du fonds pour l’innovation est plus intéressant que celui généré jusqu'alors par les dividendes (plus de 173 millions d’euros en 2018). Dégager du cash à court terme. En 2018, elle a enregistré un chiffre d’affaires de 4,47 milliards d’euros et un bénéfice de 610 millions d’euros. Mais le trafic aérien est en pleine expansion, martèle l’opposition qui s’attend à ce que les dividendes augmentent à l’avenir.Le gouvernement refuse de parler de privatisation. Plusieurs groupes d'opposition de droite comme de gauche dénoncent "une erreur stratégique". Franceinfo vous en dit plus. Elle souhaiterait que ces mêmes dividendes alimentent directement le fonds pour l’innovation plutôt que d’aller "dans la poche d’investisseurs privés".ADP est une entreprise qui tourne bien.

Ils craignent ainsi que l’État perde la main sur le contrôle des migrations. Notamment aux États-Unis, pourtant chantres du libéralisme économique.Autre argument: la privatisation d’ADP risque de faire augmenter les redevances pour les compagnies aériennes et les prix pour les passagers. La loi PACTE a prévu de privatiser ADP via une concession de 70 ans. Tous droits réservés. Ils rappellent également que les plus grands aéroports internationaux sont publics.

Il faut dire qu’outre les aéroports d'Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle, le groupe tire aussi ses profits de centres commerciaux avec 386 boutiques et services (1 milliard d’euros en 2018), d’un opérateur télécom (Hub One), et de ses participations dans le capital de plusieurs aéroports internationaux (Zagreb, Amman, Santiago…). Ensuite, parce qu’il s’agit d’une concession de 70 ans à l’issue de laquelle l’État récupérera ses actifs.En outre, "toutes les activités qui sont aujourd’hui sous le contrôle de l’État et qui relèvent de la puissance publique resteront après cette opération sous le contrôle de l’État et de la puissance publique. Une opération rejetée par le Sénat. Trois ans plus tard, la Cour des Comptes a estimé que cette privatisation était un "échec", pointant notamment le "manque d’expérience" de Casil Europe "en matière de gestion aéroportuaire".

Le contrôle des frontières, le contrôle des biens, le contrôle des personnes, c’est l’État et cela restera l’État français qui les contrôlera", a assuré Bruno Le Maire.Et d’ajouter: "Des garanties sont apportées également sur la gestion des infrastructures, sur les investissements qui figurent dans un cahier des charges. Que prévoit le projet de loi ? Des parlementaires de droite comme gauche, allant des représentants du parti Les Républicains aux insoumis en passant par les socialistes et les centristes ont fait front commun ces dernières semaines pour dénoncer la Une cohésion inhabituelle qui n’aura toutefois pas suffi à enterrer le projet de loi, adopté mercredi par l’Assemblée Nationale par 147 voix pour, 50 contre et 8 abstentions, au terme d’un débat électrique. Si c’est le cas, la vente peut lui rapporter près de 9 milliards d’euros. Les détracteurs du projet s’appuient sur le choix de l’État de confier en 2006 la L’opposition donne aussi en exemple le fiasco de la privatisation partielle de l’aéroport de Toulouse en 2015. Avec éventuellement une "prime de contrôle" si la cession permet à un actionnaire de devenir majoritaire.