Mais je peux dire qu'on ressent dans ce film le traumatisme des algériens causé par le terrorisme dans années noirs (années 90) en Algérie.

Je mise sur lui, je lui prédit une carrière superbe.Rarement le cinéma algérien nous a offert une oeuvre aussi bien faite.

je n'en dis pas plus pour ne pas spolier. Dans ces dernières séquences, l'audace de l'auteur apparaît au grand jour, poussant son ambition jusqu'au bout, la notion de réalité s'évanouie plus ou moins et lorgnerait presque du côté du fantastique à la Jacques Tourneur. Les critiques vont dans ce sens d'ailleurs et je suis très impatient de le revoir à sa sortie en avril 2020.Le décor naturel est magnifique surtout les passages avec les dunes dans le désert.

5 nominations Je ne m'attendais pas à rester scotché finalement j'ai été comme hypnotisé.

Vous n'avez pas apprécié la critique Publiée le 7 janvier 2020

Lire ses 245 critiques Imaginez David Lynch évoquant la décennie noire de l'Algérie.

La quête semble absurde dans l’immensité du Sahara. Je regrette que la promotion du film ne soit pas plus importante car c'est un film qui percute. Madre,

Abou Leila se déroule plus précisément en 1994, une année décisive dans le déroulement de la « décennie noire » algérienne car c’est là que se sont intensifiés les attentats et les meurtres d’intellectuels (comme le montre la première scène du film). S. et Lotfi, deux amis d’enfance, traversent le désert à la recherche d’Abou Leila, un dangereux terroriste. Pour... "En 2013, j'ai fait une première ébauche du scénario que j'ai repris plus méthodiquement en 2014.

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Ex.

Une atmosphère oppressante, des séquences oniriques impressionnantes et une mise en scène maîtrisée. Les acteurs transcendent et percent l'écran, on nous plonge dans une atmosphère prenante et captivante et le tout sous la direction de Amin Sidi-Boumédiène qui signe son premier film et avec un talent sûr. Critique publiée par Cripborne le 16 juillet 2020 Dans le contexte de la décennie noire algérienne, Abou Leila transpose la folie d’une époque dans le corps d’un homme.

Le réalisateur à su bien manoeuvrer ses acteurs et tous nous plongent dans le délire, la folie d'un des protagonistes de l'histoire. La rétention d'informations et l'épaisseur du mystère savamment entretenu grâce à des hallucinations du personnage, voire à un mélange de temporalités, nous gardent en haleine pendant ces deux heures quinze qui passent comme une seule. Mais la manière d’évoquer cette époque est explosive, à l’opposé des narrations classiques du genre . difficile d'expliquer les sentiments que donne ce film.

Mais S., dont la santé mentale est vacillante, est convaincu d’y trouver Abou Leila. First Love, le dernier Yakuza,

Amin Sidi-Boumediène ne cherche pas à le magnifier, l'image est d'apparence très réaliste alors que le doute s'insinue mieux que jamais à travers la folie, cette fois totale, du personnage (la folie continue et s'accroît en dehors du contexte urbain, le personnage fou est seul et face à lui-même dans ce désert, il est temps de lâcher les chiens : cette fin de film sera d'une ambition folle).

LE film 2020 tant attendu et qu'il faut absolument voir car j'ai moi aussi peu le voir à Cannes (merci Olivier pour ce cadeau il se reconnaitra ;) ).

Un film difficile à tous les niveaux mais fascinant.

Abou Leila, premier long-métrage d'Amin Sidi-Boumédiène, ressemble un peu à la vision que l'on pourrait imaginer de la part du cinéaste américain. La genèse du film s'est étalée sur dix ans", se rappelle le metteur en scène.