à condition qu’on ne le réduise pas à l’opposition S’agissant de la question animale, Claude Lévi-Strauss disait, à la fin du On perd son âme avec ce système de production qui impose l’idée que tout se ramène à une valeur marchande. J’ai écrit ce livre pour dire que la cause animale est la cause de l’humanité. La transition, l’innovation et la reconversion sont les mots-clés de ce manifeste.Je soutiens le Parti animaliste mais je ne suis membre d’aucun parti. On doit cependant les réinterpréter et reconfigurer les grandes catégories éthiques et politiques à l’aune des défis actuels, comme on le voit avec le principe de non-nuisance : les dommages à autrui ne concernent plus seulement nos contemporains et les générations futures vont subir des pertes irréversibles. Découvrez la Lettre de France Culture La formule est importante, car pour comprendre et agir sur une cause, encore faut-il y être sensible. Réécouter Anti-manuel de philosophie (1/37) : Ne pas ralentir ! l’exploitation sans limite des autres vivants […]. Il y a aussi dans la cause animale une réflexion éthique et culturelle, à travers la critique du spécisme, mot popularisé par Peter Singer pour désigner une discrimination injuste fondée uniquement sur l’espèce, alors que nous partageons sentience et vulnérabilité. est produite sans causer de souffrance. Loin d’être sans pensée, comme l’affirmait Descartes, les animaux que nous mangeons, chassons ou livrons aux expériences scientifiques sont conscients du monde. Pourquoi une femme handicapée s'est-elle vu refuser l'accès à un café à Castres ? Anti-manuel de philosophie (23/23) : Le parler-vraiAnti-manuel de philosophie (22/23) : Faut-il faire la paix (avec soi-même et avec les autres) ?

Toutefois, cette stratégie et l’idée de défendre une cause qui divise encore mais va dans le sens de l’histoire, tout en essayant de maintenir l’unité d’un pays, sont précieuses. Il s’agit aussi d’opérer certains changements nous mettant déjà sur une trajectoire permettant de promouvoir à plus long terme une société juste envers les animaux.Je ne dis pas que les animaux sont comme les anciens esclaves, mais je dis que Lincoln a eu une stratégie dont les animalistes pourraient s’inspirer. Il importait aussi de l’inscrire dans l’histoire en montrant qu’il s’agit d’un mouvement irréversible. Les réactions sont nombreuses. C’est en partant des humains qu’on protège les animaux et la planète, parce que nous sommes ceux qui créent les plus grands dommages, mais aussi parce que la justice envers les animaux et le volontarisme politique qu’elle exige supposent une évolution morale et une transformation du sujet, qui sont en cours et qu’il s’agit d’accompagner. Le projet : l’élève est considéré comme un sociologue qui doit remettre une note de synthèse sur l’état du lien social, soit sur les fragilités du lien social, soit sur les nouvelles formes de lien social et les nouveaux droitsLe projet concerne l’EMC en première en classe dédoublée. Certaines suscitent l’action quand d’autres figent le présent.Il est énormément question de cul dans Heimska. biodiversité, réflexion nouvelle sur la cause animale. Et c’est peut-être ce qu’on trouve d’une certaine manière dans les documentaires animaliers… C’est aussi ce qu’on trouve dans le livre de Fleur Daugey, Enquête étonnante, elle ne fait pas entrer les animaux dans notre monde (de la politique, de l’éthique et de l’esprit), mais c’est elle qui entre dans leur esprit et leur monde… C’est d’ailleurs une tendance qu’on peut remarquer : cette tendance à tenter de véritables expériences de pensée… On peut rire d’un tel récit : un loup-garou, ou un homme se prenant pour un loup… mais il restitue d’une certaine manière les expériences de pensée tentées aujourd’hui : celles non pas de penser l’animal ou de penser avec l’animal, mais celles de penser Leur existence nous oblige et pose des limites à ce que nous pouvons faire d’eux, à nos usages des ressources.Parler de hiérarchie signifie que telle espèce est supérieure à telle autre. Depuis l’Antiquité, la question animale est stratégique. Actes Sud, 2018 Corine Pelluchon : «La cause animale est la cause de l’humanité» Le profit commande la réduction constante des coûts de revient, au mépris des animaux et du sens du travail humain. Un «vent mauvais» pour la démocratie, estime la chercheuse.Climat, école, exclusion, culture, travail, justice sociale… Tout au long de la campagne, «Libération» ouvre ses colonnes à une vingtaine de chercheurs, écrivains, artistes, pour confronter les analyses, alimenter le débat et aiguillonner les candidats sur les sujets qui comptent.Au-delà de l’activité médiatique qu’engendre la période électorale, le journalisme politique devrait moins commenter mais plus analyser les discours de ceux qui prétendent au pouvoir.Plusieurs organisations de défense et de protection des animaux appellent les députés et sénateurs à voter la proposition de loi Falorni dans sa version d’origine et à rétablir le contrôle vidéo et le droit de visite inopinée des parlementaires dans les abattoirs.Il y a bien des manières de mobiliser l’histoire pour éclairer l’actualité.