Avec les trois salariés, l’astreinte de l’élevage n’est pas un fardeau. L’analyse de groupe, calculée sur douze ans, indique une marge brute moyenne de 200 € par taurillon, calculée sur trente élevages et 6 000 taurillons. Afin de conforter ... afin de s’assurer que la marge dégagée permette de couvrir l’ensemble des charges, de faire face au remboursement des annuités Et puis, il y a le segment du JB holstein qui progresse de 20 % en 2017, boosté par le contrat Mackey. Quand le bâtiment est payé, reste 200 € pour trois à cinq heures de main-d’œuvre par taurillon abattu.Avant d’en arriver là, il faut payer le bâtiment et les silos pour stocker la pulpe. Installé sur la ferme familiale depuis deux ans, Tristan Avet lance à partir d'aujourd'hui la ...Difficile de trouver des cultures pour valoriser les terres blanches du secteur de Conty. Ce marché (région de Lille) concerne exclusivement des animaux très bien conformés (Blond extra). Le travail est rapide, sécurisé et les performances meilleures, car plus facile à surveiller. L’approvisionnement de broutards en local est une priorité et, lorsqu’il fait défaut, nous allons dans le centre. Pourtant la CELPA (Arthez de Béarn) et Expalliance (Bazas) ont des débouchés pour des jeunes bovins engraissés. Il ne s’agissait pas d’une année ...Le retour à l’élevage en zone de cultures est-il sensé ? Par conséquent, le 27 novembre dernier, la chambre d'agriculture a proposé une journée technique sur l'engraissement des jeunes bovins blonds. Pour les éleveurs de bovin viande, « il sera plus facile d'améliorer le revenu en finissant les animaux (activité engraisseur) qu'en augmentant le nombre de vêlages (activité naisseur) » a argumenté le technicien de la CELPA.L'engraissement retrouve de l'intérêt avec la baisse du prix de vente des céréales. Consultez vos annonces légales A noter que le «manger local» ou Français va prendre de plus en plus le pouvoir. En début d’engraissement, ils reçoivent 1/3 d’ensilage d’herbe et sont abattus à 22 mois après une finition au maïs sur 4 mois. Cela est encore peu développé du fait de l’investissement, mais la taille des ateliers d’engraissement ira en augmentant et en s’automatisant.La production de viande bovine pollue-t-elle ? Cela reste un des derniers dispositifs pour diminuer son assiette fiscale et sociale.C’est assurément une contrainte pour le chef d’entreprise seul sur son exploitation, mais ce cas de figure disparaîtra progressivement, car la génération future n’acceptera plus les conditions de vie de ses parents. Avec le recul, le niveau de marge brute annuel (hors aides) moyen des producteurs reste étonnamment stable pour les 5 dernières années : • Entre 370 et… Les animaux sont élevés confortablement sur paille avec très peu de recours aux antibiotiques. L'animal est engraissé 6 mois pour passer de 250 kg à 550 kg poids vif. 400 taurillons, c’est l’équivalent de 180 ha de paille à presser pour1 800 t de fumier et l’équivalent de 30 000 € d’économie d’éléments fertilisants.Apport de valeur ajoutée au foncier : le fumier est un plus pour maintenir la productivité des sols, mais l’élevage n’est pas obligé d’empiéter sur le foncier, car en bonnes terres, il y a mieux à produire que de l’ensilage de maïs. L’élevage peut être hors sol avec l’utilisation de coproduits.Il n’y a pas de région française aussi fournie en coproduits que la nôtre : la pulpe surpressée, les issus d’amidonnerie, mais aussi les purées de pomme de terre et le tourteau de colza.

Dans tous les cas, la rentabilité de l'engraissement passe par une bonne maîtrise technique et un suivi pointu des animaux. Dans ce cas de figure, la Celpa évalue la marge brute à 161 €.Pour créer un atelier d'engraisseur spécialisé, il faut viser à minima des bandes de 150 veaux pour pouvoir amortir l'investissement dans les installations.La Celpa a trois débouchés complémentaires, ce qui permet de garantir aux producteurs la reprise de tous leurs animaux, y compris les déclassés.La Celpa doit fournir un marché de jeune bovin « supérieur » avec des bêtes de 430 à 450 kg carcasse à 13-15 mois d'âge.

Si, en plus, on couple à l’élevage un méthaniseur, on augmente encore son intérêt écologique.Avec une consommation en baisse, n’y a-t-il pas un risque à se lancer dans cette production ?Sous l’effet des lobbies anti-viande, mais aussi parce que la viande rouge est coûteuse pour le consommateur, la consommation française de viande rouge a encore diminuée de 2 % en 2017. L’économie de transport par la proximité est un atout considérable. Quantités nécessaires pour produire un Jeune Bovin ... Marge brute 280 € Gaëtan ...La récolte de miscanthus a battu son plein fin avril. Le réseau routier est particulièrement bien développé pour s’en approcher.Fiscalité : la production de taurillons permet de réaliser des DPI (déduction pour investissement) à raison de 27 000 € de provision fiscale annuelle. La seconde voie pour l’engraissement, c’est la production de taurillons.

Doté d'une stabulation libre et producteur de céréales, Emmanuel de La Perrière a profité du faible cours des broutards en 2000 pour engraisser une centaine de taurillons. La surproduction dépend surtout de notre capacité à exporter et inversement. Tout n’est pas idyllique, mais le travail paie.David Delerue : y a-t-il assez de broutards pour approvisionner un développement de la production ?La production taurillons, c’est 50 % de l’activité bovine, notamment avec une augmentation dans le Pas-de-Calais. nes clôtures et éloignées de femelles). Tout cela est loin d’être gratuit, mais reste compétitif. Mais depuis ces six dernières années, elle s’élève plutôt à 270 €, moins environ 70 € de coût de mécanisation. Mais depuis ces six dernières années, elle s’élève plutôt à 270 €, moins environ 70 €de coût de mécanisation. Au final, le coût alimentaire de nos taurillons est imbattable et nous offre un avantage régional certain et, cela, sans mobiliser le précieux foncier.Les opérateurs professionnels (groupements-négociants-abatteurs), soucieux de développer leur activité, sont proches des éleveurs et offrent parfois un appui intéressant pour se lancer.

Avec 1,5 millions de broutards exportés de France, il peut en remonter un peu vers le nord.Eric Bettens : que répondez-vous aux éleveurs qui craignent une baisse des prix par surproduction ?La production régionale est loin d’être le poids lourd de l’engraissement et ce n’est pas elle qui va peser sur le marché. Ce dernier investissement dans le cadre du PCAE m’a donné la motivation de développer un nouveau bâtiment de 120 places.