Découvrez les pratiques et techniques par filièreLa gestion de l’herbe en élevage bovin allaitant bio est un enjeu de taille dans la réussite de son engraissement. Une fois un paddock terminé, Simon a comme repère un délai de retour d’un minimum de 28 jours, même si celui reporté sur son planning de pâturage est en général plus important du fait des conditions de repousse de l’herbe (autour d’un mois). Dans notre exemple, l’éleveur se trouvait dans la prévision et dans la réalisation au-dessus de ces recommandations, il a toutefois pu observer qu’il gaspillait déjà moins d’herbe qu’avant.Taille des parcelles préconisées au printemps : 7 à 8 ares/parcelle/EVV.Toutes les informations pratiques pour votre ferme sont à retrouver dans nos lettres filièresNous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site.
« Sinon, la période nécessaire est trop longue par rapport à la pousse de l'herbe », justifie Vincent Lambrecht. L’éleveur a donc mis en place Simon a calculé le chargement à l’herbe total de l’exploitation exprimé en EVV Au cours de la saison de pâturage, l’éleveur a finalement mis en place 9 paddocks variant de 1 à 1.8 ha pour son lot de vaches. Informations.
Par rapport au prévisionnel, 1,5 ha de surface destinée à la fauche a dû être ajouté à cause de la sécheresse de 2017. Les unités fourragères (pour rappel, 1 UFV = 1 kg d'orge) sont différentes selon les espèces : le trèfle affiche 1,10 UFV, le ray-grass anglais 1,03, le ray-grass italien 0, 99, le dactyle 0,98, la fétuque élevée 0,85...Avec une précaution au semis concernant le trèfle, qui peut prendre le dessus sur les autres espèces : « il ne faut pas dépasser plus de 50 % du nombre de graines semées avec du trèfle, sachant qu’il a un petit PMG (poids de mille grains) », précise Jean-Luc Gayet. L’utilisation efficace de l’herbe requiert de l’observation et une méthode rigoureuse. - Arvalis-infos.fr
« La viande est reconnue comme plus riche en oméga 3 », illustre Vincent Lambrecht. Mon compte ; Mes commandes; Livraison Mentions légales Conditions … « A 1 100 m d’altitude, il est difficile de produire autre chose que de l’herbe ».
Optimiser l’engraissement à l’herbe des gros bovins (bœufs de 3 ans et génisses) favorise des systèmes d’élevage économiquement et écologiquement performants et contribue à alimenter des marchés bio en développement. Ensuite, quelques prérequis s'imposent, si l'on veut finir intégralement les animaux à l'herbe.L'engraissement à l'herbe pour finir les animaux doit se faire de mars à juin. Plus précisément, il a été observé une hausse de l’EBE jusqu’à 8 200 €/UTH et une diminution du volume de travail de 280 h (travaux de saison et astreinte en bâtiment). La chaine du froid est assurée par la housse isotherme qui protège nos produits. Selon Luc Delaby de l’INRA de Rennes, « En cas de risque de sécheresse, il est conseillé d’éviter des hauteurs de sortie trop basses en visant 7 cm en bovins et 4 à 5 cm en ovins. Il vaut donc mieux être sur une conduite laxiste en juillet-août et sur une conduite normale de mai à juillet.L’important est surtout de savoir à quelle hauteur se situe la gaine des graminées et de pâturer à hauteur de gaine, afin d’éviter le surpâturage. L’éleveur a prévu dans chaque parcelle un bois pour que les animaux y trouvent de l’ombre.Simon démarre habituellement sur la parcelle la plus précoce de l’exploitation mais également la plus proche des bâtiments pour le lot de vaches.
Sans oublier la valeur nutritive de l'espèce. Roland Carrié est éleveur de bovins allaitants de race Aubrac en bio dans le Nord de l’Aveyron sur la commune de Vitrac en Viadenne. est un magazine de la section fourragère du GNIS conçu pour promouvoir et diffuser les meilleurs pratiques de valorisation des prairies.Nous utilisons différentes technologies, telles que les cookies, pour proposer des fonctionnalités issues des réseaux sociaux ou analyser le trafic. La valorisation des surfaces en herbe permet d’augmenter l’autonomie alimentaire des exploitations en diminuant les achats d’aliments concentrés. Des essais ont été menés d'octobre à juin, sans succès : la finition n'était pas complète. « Pour la viande, il faut un équilibre de 100 PDIE/UFV (protéines digestibles dans l’intestin grêle permises par l’énergie/unité fourragère viande), exactement la valeur d’une prairie multi-espèces, 100 PDIE/UF, voir 130 si elle contient beaucoup de trèfle : le pâturage est tout indiqué pour engraisser », explique Vincent Lambrecht. Mais on voit aussi des parcelles ou le trèfle blanc régresse la troisième année post semis, et occuper seulement 25 à 30 % de la biomasse ». Ce qui signifie qu’il faut avoir des sols portants. Des essais ont été menés d'octobre à juin, sans succès : la finition n'était pas complète. « A partir de fin juin, la qualité et la pousse ne sont plus au rendez-vous », juge Jean-Luc Gayet, conseiller prairies à la chambre d'agriculture des Pays de Loire. Pour tirer profit de cette conduite plus technique, il faut bien penser l’implantation des prairies, et la gestion du pâturage.« Les intérêts de l'engraissement à l'herbe sont multiples : gain de temps, économies, et amélioration de l'impact sur l'environnement, notamment avec une réduction de l'émission de gaz à effet de serre », résume Vincent Lambrecht, chargé de mission bovins viandes à la chambre d’agriculture des Pays de Loire.