Oui mais voilà : ce qu’ignorent les personnes se rendant à de tels spectacles, ou ce qu’elles refusent de voir, c’est les conditions de vie déplorables que subissent ces pauvres captifs jusqu’à leur mort.

Ces comportements témoignent ouvertement et aux yeux de tous de leur mal-être et de leur souffrance patente qui trouvent essentiellement leur source dans les conditions dans lesquelles ils sont détenus. Or cela peut avoir de lourdes conséquences, notamment en matière de sécurité. En outre, on ne soigne pas le mal par le mal et jamais un animal sauvage, qu’il soit né en captivité ou pas, ne sera heureux dans une cage.
These cookies will be stored in your browser only with your consent. « Tirer de temps à autre un petit bout de sucre de votre poche, l’offrir à grignoter : votre élève donne une excellente impression au public. Pourtant la législation est claire : Il faut un espace d’1m50 entre le public et les animaux dangereux (arrêté du 21 novembre 1997).Conséquence de ces négligences, les accidents sont nombreux et spectaculaires : Dompteurs attaqués par les fauves, animaux en fuite qui blessent ou tuent des passants à l’image de cet homme décédé après avoir été fauché par un éléphant échappé d’un cirque ou de cet enfant griffé par un tigre à travers sa voiture-cage en 2012…Et la loi dans tout cela ? Il ne faut pas se voiler la face : l’animal n’obéît pas par plaisir ou dans l’espoir d’obtenir une récompense mais par crainte Ainsi les spectateurs ne se doutent pas qu’au bout de la baguette tenue par le dresseur des éléphants se cache une pique dissimulé par un ruban ou une fleur. En tout état de cause, il n’y aura pas de happy-end pour les pauvres bêtes qui ne seront pas empaillées. Dans les cirques; Dans les delphinariums ... en place une transition et transformer les 3 zoos publics en structures d’accueil type refuges et sanctuaires pour les animaux sauvages en détresse !

Le 18 décembre dernier, le parlement Belge votait à une large majorité l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques. Pourquoi en auraient-ils peur s’ils ignoraient la douleur qu’elles peuvent provoquer ?

Leurs témoignages sont effroyables et on ne peut désormais plus ignorer ce que subissent les animaux dans les cirques : Brimés, cassés physiquement et psychologiquement, sans aucune possibilité de fuite ou de se défendre, ils se résignent, soumis et terrifiés, à faire ce que l’on attend d’eux. Ces derniers finiront donc généralement empaillés ou en tapis. Le seul but de l’exploitation de ces animaux est d’obtenir de l’argent en divertissant les gens. Qu’un éléphant ne prendrait jamais une position assise naturellement car cette dernière, très douloureuse, compresse les viscères et le diaphragme et risque de provoquer une hernie ? Ce sont des animaux sociaux qui vivent en troupeau hiérarchisés et leur équilibre est étroitement lié aux interactions avec les membres de leur groupe. Il se persuade que le sujet prend plaisir à exécuter un numéro, qu’il est câliné et dorloté par un maître du soir au matin, et qu’il aime ce maître, à en mourir. Enfermés dans des cages souvent trop petites pour répondre à leurs besoins physiologiques et n'ayant plus aucun lien avec leurs congénères, les animaux sauvages dans les cirques sont condamnés à la prison à vie. Livre : Contre l'exploitation animale André-Joseph Bouglione Ed.

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On observe chez la plupart des animaux détenus par les cirques des troubles du comportement en réponse au stress quotidien provoqué par l’annihilation de leur nature, conséquence d’une vie de privation.

Les circassiens ont beau dire qu’ils ne maltraitent pas les animaux, les témoignages et vidéos qui circulent sont éloquentes et insoutenables.Ces esclaves vont passer 90 à 95% de leur vie dans une cage ou entravés par des liens ou des chaînes. Enfin, il arrive que ces bêtes, lorsqu’elles sont par exemple difficiles à dresser, soient échangées avec certains zoos peu regardants contre un autre animal du même type. Ce public est en majorité constitué de parents emmenant leurs enfants voulant « voir les animaux » parce qu’ils les aiment. Saviez-vous par exemple que, comme a pu l’affirmer l’écrivain Paul Reboux, lorsque vous voyez un chien faire un saut périlleux, d’autres avant lui s’y sont cassés la colonne vertébrale ? Et quand bien même ils le voudraient, ils seraient bien incapables de proposer à leurs prisonniers des conditions de vie décentes, en adéquation avec leurs besoins les plus élémentaires car ils ne pourraient pas se déplacer comme ils le font en trimballant des infrastructures trop importantes. Bref ces animaux intelligents et sensibles subissent un véritable calvaire, même lorsqu’ils ne sont pas sur la piste.